La solution
Les mares d’altitude sont des milieux précieux : elles séquestrent le carbone, favorisent l’accès à l’eau douce et abritent une biodiversité remarquable (libellules, amphibiens, plantes aquatiques…).
Pourtant, ces écosystèmes sont aujourd’hui menacés par le changement climatique et les pressions anthropiques. Les mares d’altitude sont de plus en plus souvent à sec, et ne sont pas suffisamment protégées législativement, ce qui entraine leur déclin et fait peser de lourdes menaces sur les espèces qui y vivent.
En parallèle, la fonte des glaciers entraine l’apparition de nouvelles mares, qui peuvent constituer des refuges pour les espèces contraintes de quitter leur habitat plus bas en altitude.
Ainsi, le projet CIMaE vise à pallier le manque d’études et de données sur les mares d’altitude et leur biodiversité, pour mieux les protéger face au changement climatique et aux différentes pressions.
Depuis 2017, des travaux de recherches et des relevés sur le terrain ont été menés pour combler le manque de données sur ces milieux. Environ 600 mares d'altitude ont été inventoriées grâce à la mobilisation de naturalistes et d'experts. Ces efforts ont permis de poser des bases solides pour la protection de ces écosystèmes.
Ainsi, le projet CIMaE se concentre désormais sur deux axes principaux : sensibiliser à l'importance des mares d'altitude pour la conservation des espèces, notamment autour des marges glaciaires, et mettre en œuvre des actions de préservation. Cela implique la collaboration de tous les acteurs de la montagne, y compris les randonneurs, les gestionnaires d'espaces naturels et les collectivités locales, pour assurer la pérennité de ces précieux écosystèmes.
